vendredi 10 septembre 2010

L’argent exhale plus fort que les sentiments. Mais Zidane, qui t’as fait roi ?

Toujours se méfier d'un homme adulé sans mot dire. Ou si peu. Et remplaçant toute ponctuation par une expression. « C'est bieng. » Avec un accent qui rappelle les cigales, sans jamais avoir daigné jouer avec. Ainsi de l'icône absolue du foot français : Zinédine Zidane pour les profanes, ZZ pour les businessmen, Zizou pour les footix. Un homme qui a superbement parlé avec ses pieds, atteint les sommets en trois coups de tête, et savamment fait fructifier son image auprès de spécialistes restés bouche bée. Eugène Saccomano excepté. « Zidane a deux passions, le foot et le fric », parole de saint Eugène. L'argent exhale plus fort que les sentiments.
Un jour, le prophète du rêve Black-Blanc-Beur de 98 livre la bonne parole à de pâles Bleus, leur dépeignant ce que représente l'équipe de France. Une semaine plus tard, l'ambassadeur du Real Madrid s'exprime sur l'avenir de son fils. Enzo, prénom donné en hommage à son idole Francescoli, espoir qui illumine les équipes de jeunes du Real… et d'une future équipe nationale. France ? Espagne ? « Je déciderai pour lui. » La phrase tombe. Le messie ne sacrifiera pas son fils sur l'autel de la nation. Et lui désignera la voie à suivre. Humbles, les médias n'ont osé se rebiffer. Zidane n'en est qu'à sa énième trahison. Bénigne. Futile. Au regard du péché originel : ne jamais avoir convolé avec le club de la plus belle ville du monde, Marseille. Et son OM

1 commentaire:

  1. Honnetement, l'ami Zizou me surprend sur le choix de nationalité de son fils.

    Bon tant pis, les stars ne devrait pas vieillir.

    G

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