Toujours se méfier d'un homme adulé sans mot dire. Ou si peu. Et remplaçant toute ponctuation par une expression. « C'est bieng. » Avec un accent qui rappelle les cigales, sans jamais avoir daigné jouer avec. Ainsi de l'icône absolue du foot français : Zinédine Zidane pour les profanes, ZZ pour les businessmen, Zizou pour les footix. Un homme qui a superbement parlé avec ses pieds, atteint les sommets en trois coups de tête, et savamment fait fructifier son image auprès de spécialistes restés bouche bée. Eugène Saccomano excepté. « Zidane a deux passions, le foot et le fric », parole de saint Eugène. L'argent exhale plus fort que les sentiments.
Un jour, le prophète du rêve Black-Blanc-Beur de 98 livre la bonne parole à de pâles Bleus, leur dépeignant ce que représente l'équipe de France. Une semaine plus tard, l'ambassadeur du Real Madrid s'exprime sur l'avenir de son fils. Enzo, prénom donné en hommage à son idole Francescoli, espoir qui illumine les équipes de jeunes du Real… et d'une future équipe nationale. France ? Espagne ? « Je déciderai pour lui. » La phrase tombe. Le messie ne sacrifiera pas son fils sur l'autel de la nation. Et lui désignera la voie à suivre. Humbles, les médias n'ont osé se rebiffer. Zidane n'en est qu'à sa énième trahison. Bénigne. Futile. Au regard du péché originel : ne jamais avoir convolé avec le club de la plus belle ville du monde, Marseille. Et son OM
Honnetement, l'ami Zizou me surprend sur le choix de nationalité de son fils.
RépondreSupprimerBon tant pis, les stars ne devrait pas vieillir.
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